samedi 24 février 2018

Devoir de santé




Je lisais un article dans la Presse de ce matin. Un pauvre gars qui a fait un problème cardiaque, qui est mort 5 fois, qui en est revenu, qui ne prenait pas soin de sa santé, avant, mais qui est maintenant devenu sérieux, qui a perdu du poids, qui surveille son alimentation et son entraînement. Etc. Bien content pour lui. Mais il y a un petit quelque chose qui me fâche, dans cet article. Le devoir de santé, ce n’est pas seulement pour soi, qu’il existe, c’est pour toutes les personnes qui vivent avec nous, qui nous aiment et qui subiront nos insuffisances.

La conjointe de ce type, ses enfants, s’il en a, ses amis, tous ceux pour qui l’aiment subissent présentement ses incapacités. Les mois et les mois de rétablissement ne font pas que le concerner : ce sont tous ceux qui le fréquentent qui subissent ce rétablissement. Leur vie s’est arrêtée, comme la sienne. Ils vivent aujourd’hui avec son nouveau discours. Ils doivent ajuster leurs vies aux changements que ce type impose à sa vie et impose, en même temps et jusqu’à un certain point, à tout son entourage. Il est là, notre devoir de santé. Il est pour nous, bien sûr, mais tout autant par respect pour les personnes qui partagent notre vie.

Peu de choses ces derniers jours. Un spectacle de blues ce soir et une procession demain. En cadeau, la photo de ce petit qui dormait dans une boîte au marché.

Bonne semaine à tous ceux et celles qui me lisent.

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