Repartir

Tout un automne, cette année, qui s'est prolongé en hiver.
Première neige, pour l'Outaouais, le 27 décembre. Si peu. Des records de +17°C pour Noël. Nous avons été réveillonner dans un camps du Parc de la Gatineau, en marchant sous l'éclairage de la pleine lune, sans raquettes ni skis. Sans vêtements d'hiver non plus. Nos sacs à dos et notre nécessaire à fondue. La parfaite folie d'un Noël fou. Les enfants sont repartis. Nous nous ennuyons un peu dans notre grande maison vide. Mais...

Demain, nous partons. Je serai finalement obligé de pelleter un peu. Une première tempête s'annonce, qui retardera peut-être notre vol. J'espère que non. Derniers préparatifs ce soir et demain.

Revenir lentement

Nous sommes de retour dans la maison

Pendant notre absence, il y a eu un bris de fournaise. La température de la maison est descendue à -4°C. Inutile de dire que tout a été congelé: les plantes en premier et des résidus d'eau dans la tuyauterie, qui ont fait éclater des tuyaux et des soudures. Ça coulait de partout. Nous sommes rentrés dans une maison sans eau où la fournaise ne fonctionnait qu'à l'huile. Transport de l'eau en chaudière de chez un ami. L'Inde, mais en pire. Heureusement, les assurances nous ont relogé dans une suite hôtelière pendant deux semaines. La continuité de la vie de voyage. Toute la plomberie de la maison a été refaite. Nous sommes rentrés depuis deux semaines. Des ouvriers referment les murs et le plafond. Nous en sommes au plâtre. La peinture bientôt. Tout va bien... mais on est un peu tanné de n'habiter qu'une partie de la maison et de manger sur une table à cartes.